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>L’exploitation des forêts, d’hier à aujourd’hui…

>Québec, ville de bois

>Le milieu forestier de la Capitale-Nationale

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Forêt aménagée  

 AFPQ 03  

Étonnamment, le couvert forestier prédomine dans notre région. En effet, même si elle renferme l'une des plus grandes villes du Québec, la forêt s'étend sur plus de 17 000 km2, soit 87 % du territoire, tandis que le milieu urbanisé et agricole en occupe à peine plus de 7 %. Les forêts publiques comptent pour 70 % de cette superficie, alors que le reste est privée.

La région de la Capitale-Nationale se distingue en tant que pôle technologique et scientifique d'excellence en matière de foresterie puisqu'on y retrouve la plus importante concentration de chercheurs en foresterie en Amérique du Nord. De plus, la région compte près de 81 forêts d'expériementation.

Plusieurs territoires fauniques structurés ont été constitués et ils représentent plus de 93 % du territoire forestier public. Le réseau d'aires protégées représente quant à lui 7,8 % de la région et comprend notamment trois parcs nationaux, soit les parcs de la Jacques-Cartier, des Grands-Jardins et des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie. Ces territoires permettent, selon le cas, le dévelloppement d'activités reécréatives et de loisirs en forêt comme la chasse, la pêche, la randonnée, l'observation et bien plus encore.

  Travaux forestiers  

Association forestière Québec métropolitain  

En 2004, on dénombre près de 78 entreprises de première transformation, dont 7 dans le secteur des pâtes, papiers et cartons, 64 dans le secteur du sciage, 6 dans le secteur de la production de charbon de bois et 1 dans le secteur de la fabrication de poteaux. L'industrie forestière constitue un apport majeur dans l'économie de la région. Le secteur forestier génère près de 5000 emplois, la plupart liés à l'industrie manufacturière du bois.

Pour mettre en valeur ces diverses potentialités, les intervenants de la région ont priorisés deux défis majeurs, soit la gestion intégrée et le dévellopement durable des ressources du milieu forestier ainsi que la promotion forestière.

 

 

 

Vieux moulin à scie, Charlevoix, 1915  
Jean-Thomas Beaudry ©Le Québec en   images, CCDMD  

L’exploitation des forêts, d’hier à aujourd’hui…

Comment a évolué le milieu forestier de la région de la Capitale-Nationale depuis le début des coupes forestières? Découvrez les principaux faits marquants de l’histoire de la foresterie depuis la colonisation européenne jusqu’à aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

XVIIe siècle 

Les coupes forestières commencent avec l’arrivée des colons européens, ayant pour objectif la création de terres agricoles.

Avec le début de l’industrialisation, les premières compagnies forestières entament l’exploitation forestière.

XIXe siècle

Le marché du bois à pâte se développe vers la fin du siècle.

Le bois servait principalement au marché du bois de sciage et à la construction navale et était transporté jusqu'au fleuve par les draveurs.

Par l’octroi de concessions forestières, le gouvernement permet la coupe de la majeure partie des forêts primaires.

Les années 1960

Création des syndicats et des offices de producteurs de bois, ayant pour objectif de mettre des propriétaires privés sur le marché le bois.

Les années 1980

Le gouvernement du Québec adopte la Loi sur les forêts, laquelle change le mode d’allocation des bois sur terres publiques.

La quasi-totalité de la forêt publique de la région est allouée aux usines de transformation du bois au moyen de contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestier (CAAF).

1995 

Création de l'Agence de mise en valeur des forêts privées de Québec 03, qui a pour mandat de préparer un plan de protection et de mise en valeur des forêts privées.

2000

Le gouvernement du Québec adopte un nouveau régime forestier visant à assurer :

  • une meilleure protection de la biodiversité des ressources forestières et un accès plus grand aux autres utilisateurs du milieu forestier;
  • l’augmentation de la production de bois grâce à l’intensification des traitements sylvicoles afin d’obtenir un rendement accru des forêts.
2002

Début de la crise du bois d’œuvre entre le Canada et les États-Unis.

2003

Création du Conseil de l’industrie forestière du Québec résultant de l’union de l’Association des industries forestières du Québec (AIFQ), de l’Association des manufacturiers de bois de sciage du Québec (AMBSQ) et de l’Association de déroulage et sciage de feuillus du Québec (ADSFQ).

2004

La gestion du Programme de mise en valeur des ressources naturelles est confiée aux conférences régionales des élus.

La table de concertation sur le milieu forestier est reconnue à titre de Groupe-conseil Milieu forestier.

Dépôt du rapport final de la Commission Coulombe.

2005

Adoption de la nouvelle Loi sur les forêts, qui réduit la possibilité forestière de 20 % les essences du groupe sapin, épinette, pin gris et mélèze (SEPM) et de 5 % les autres essences.

Création du poste de forestier en chef, dont la tache est de garantir le renouvellement constant des forêts du Québec dans un esprit de développement durable.

Amorce de la régionalisation de la gestion forestière.

2006

Fin de la crise du bois d’œuvre, qui a donné un dur coup à l’industrie forestière.

Création du Programme de participation régionale à la mise en valeur des forêts gérées par la conférence régionale des élus.

2009

La crise économique affecte fortement le milieu forestier, plusieurs restructurations et mises à pied pour les travailleurs du milieu.

Le gouvernement du Québec a déposé, le 12 juin, un projet de loi qui vise à revoir complètement le régime forestier québécois et à mettre fin au monopole de l’industrie forestière sur l’approvisionnement en bois.

 

Drave
Inconnu©Le Québec en images, CCDMD

Chateau Frontenac  

Québec, ville de bois !

La ville de Québec a plus de 400 ans et depuis sa fondation, l'industrie du bois a toujours tenue un rôle clé dans son développement et son économie. Plusieurs époques se sont déroulées depuis 1608 et bien des volets de l'histoire de Québec et du bois sont devenus des souvenirs et s'estompent peu à peu. Afin de ne pas faire sombrer toute cette belle histoire dans l'oubli, le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) a produit un document relevant tout le patrimoine forestier de la Capitale-Nationale et qui s'avère être un vrai voyage dans le temps !

Bonne Lecture !

Québec, ville de bois (PDF - 14,4 Mo)

Le milieu forestier de la Capitale-Nationale

L’aménagement, en quelques chiffres, c’est...

  • 688 chemins forestiers primaires et 1978 chemins forestiers secondaires
  • 36 % du couvert forestier est composé de résineux, 33 % de mélangés, 23 % de feuillus et 8 % est en voie de régénération.
  • Les aires protégées représentent plus de 1551 km2 , soit 71 aires protégés de différentes natures.
  • 45 écosystèmes forestiers exceptionnels couvrant 57 km2
  • 21 industriels forestiers sont signataires d'un contrat d'approvisionnement et d'aménagement forestier (CAAF).
  • La récolte moyenne annuelle est de 595 150 m3
  • 500 producteurs acéricoles effectuant 821 000 entailles en terres privées et 237 250 entailles sur le territoire publique.

Saviez-vous que…

  • 63 % du territoire est à tenure publique contre 34 % pour les terres privées soit 22 % (4293 km2) de petites propriétés et 12 % de grandes (2323 km2); 3 % du territoire relève du fédéral.
  • 93 % du territoire est soumis à une affectation territoriale au plan faunique.
  • La forêt représente 87 % (17154 km2) du territoire de notre région alors que 6 % (1164 km2) de la superficie est de l'eau et seulement 7 % (1480 km2) est non-forestier habituellement des zones urbaines ou agricole.
  • Une nation autochone est établie dans la région, il s'agit de la nation Huronne-Wendat installée à Wendake composé de plus de 1650 personnes. Ils sont également gestionnaie du secteur Tourilli d'une superficie de 390 km2 où il tente d'établir la gestion intégrée des ressources du milieu forestier.
  • Environ 400 000 plants sont mis en terre annuelement sur 2,36 km2 en territoire public et 901 000 plants sur 3,6 km2 en terre privée.
  • Chaque année une moyenne de 59 tonnes d'If du Cananda sont récoltés dans la région.

 

Triage du bois  

Comité sectoriel de main d’œuvre des   industries de la transformation du bois  

L’industrie de la transformation du bois,
en quelques chiffres, c’est...

  • 7 usines de pâtes, papiers et cartons
  • 64 usines de sciage
  • 1 usine de fabrication de poteaux
  • 6 producteurs de charbon de bois
  • 92 % du bois récolté dans la région est transformé dans les usines de la Capitale-Nationale, 8% à l'extérieur.
  • Les usines de la région transforme annuellement en moyenne 649 210 m3 de bois

Saviez-vous que…

  • 101 672 m3 de bois provenant de d'autres régions sont transformés dans la région
  • Nous possédons plusieurs centres de recherches d'envergure internationale sur la transformation du bois

 

Les activités récréotouristiques,
en quelques chiffres, c’est...

  • 21 000 emplois directs
  • 4000 sentiers récréatifs en terres privées ou publiques
  • 3 parcs de conservation
  • 2 réserves fauniques
  • 7 zones d’exploitation contrôlées (ZEC), soit 5 zec-faune et 2 zec-saumon
  • 14 pourvoiries à droits exclusifs
  • Environ 11 415 chalets recensés en territoire privé
  • 1 193 baux de villégiature sur le territoire public
  • 343 établissements offerts en location par la SÉPAQ
  • 129 établissements en pourvoiries
  • 31 campings en terrain privé offrant une capacité de 4 700 places
  • 86 campings ou concentrations de roulottes dans les ZECS, réserves et parcs offrant une capacité de 1 080 places

Saviez-vous que…

  • Près de 30 000 chasseurs résident dans la région
  • De 175 000 à 195 000 jours-pêcheurs sont effectués chaque année
  • Environ 700 permis de trappage sont émis par année

Capsules forestières

Pile de bois  
Comité sectoriel de main  
d’œuvre en aménagement   forestier  

Vous trouverez dans cette section des capsules éducatives sur le milieu forestier de la région de la Capitale-Nationale et sur la foresterie en général. Ces capsules ont pour but de vous faire découvrir la richesse de la forêt et des activités qui y sont liées. Elles touchent plusieurs thèmes, dont l’histoire, l’aménagement faunique, les types de forêts, l’économie, la transformation du bois et bien d’autres sujets.

Ces capsules vous permettront de vous familiariser avec les différentes facettes de la foresterie régionale de la Capitale-Nationale. Publiées dans des journaux de la région, elles sont maintenant entièrement disponibles ici.

Bonne lecture!

1. La région de la Capitale-Nationale : un pôle d’excellence en recherche et développement en foresterie (PDF - 116 ko)

2. La gestion intégrée des ressources du milieu forestier de la Capitale-Nationale, un défi majeur pour la région (PDF - 96 ko)

 

 

 

AFQM